mauricelemarin
Le Cockpit Hôtel à Singapour, de jour.
Le Cockpit Hôtel à Singapour, de jour. |
Le Cockpit Hôtel à Singapour, de jour.
Singapour, aux antipodes de
Cet hôtel*, immense, avec près d'un millier de chambres était un paradis pour nous.
Trois salles de restaurant, (Asiatique, Anglais, Français) piscine, sauna, salle de spectacle, boîte de nuit, galerie marchande, télé couleur dans chaque chambre avec une vingtaine de programmes (à l'époque-en France, nous avions tout juste trois chaînes).
Le petit déjeuner commandé la veille, très copieux, vous était apporté à l'heure de votre choix. C'est ainsi que je goûtais à la cuisine anglaise, à savoir les toasts de marmelade d'orange, accompagnés de tranches de bacon grillé à point, un vrai régal pour un fin gourmet comme moi.
En juillet 1973, je débarquais du Siveîla à Singapour, il nous fallut près de trente heures de vol en quatre escales pour rejoindre
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Le même, la nuit.
Le même, la nuit. |
Le même, la nuit.
A la tombée de la nuit, tout illuminé, l'hôtel recevait le haut gratin de Singapour venu se distraire dans ses murs pour une soirée de fête.
Il n'était pas question pour nous de sortir ailleurs alors que nous avions tout sur place. Quand je dis tout, c'est vraiment tout, les demoiselles n'étant pas farouches, et nous avions une bonne renommée à conserver.
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L'auteur à 24 ans, au début de sa période de navigation.
L'auteur à 24 ans, au début de sa période de navigation. |
L'auteur à 24 ans, au début de sa période de navigation.
Même cette photo a une histoire.
Je ne me rappelle plus le nom du bateau, mais pendant une escale de plusieurs jours à Trinidad, île au large des petites Antilles, deux hommes montèrent à bord, le père et le fils.
Ils n'avaient rien à nous vendre comme pratiquement tous les autres qui, profitant d'une escale de quelques heures seulement, viennent à bord nous proposer toutes sortes de produits locaux :
-Babioles, souvenirs, nourriture du pays et autres.
Ces deux là étaient des artistes, et ils nous proposaient d'après modèles de photos, de vues, noir et blanc ou couleur de faire, à la main, des agrandissements de la dimension que l'on voulait.
Intéressé par cette demande peu habituel, je me risquais de leur remettre une minuscule photo d'identité de 35 X
En comparant la vue suivante quarante ans plus tard, on jurerait le père et le fils et pourtant...
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Voila, c'est terminé, merci de votre attention.
Voila, c'est terminé, merci de votre attention. |
Voila, c'est terminé, merci de votre attention.
Une centaine de vues aura été nécessaire pour vous raconter cette vie de marin que j'ai connue pendant huit années. Cela m'a permis de faire trois tours du monde pour les raconter dans deux livres pleins de souvenirs.
Je dois bien l'avouer maintenant, mais j'ai eu plus de peine à trouver les commentaires de ces vues pourtant familières, que d'écrire les deux volumes sur des souvenirs aussi lointain que ces photos; allez savoir pourquoi?
Peut-être que pour les deux volumes, dont les souvenirs me trottaient dans la tête depuis près de trente ans, les raconter a été un jeu d'enfant, alors que ces vues commentées sont une suite logique des ouvrages, car j'avais encore quelque chose à raconter, mais je ne savais pas encore quoi.
Toujours est-il que pour ma part, j'ai l'impression d'avoir fait en travail l'équivalence d'un troisième ouvrage, car on ne retrouve aucune phrase des textes de vues dans les deux tomes de ma vie de marin.
A bientôt pour d’autres récits ?
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Une vie ma vie... de ma naissance à la retraite, même plus.
Prochainement: Une vie, ma vie... de ma naissance à maintenant. |
En attendant de commencer par le début, cet article que j'ai sous le coude depuis deux mois seulement
Mon déchirement de la rétine.
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