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Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140  histoires vécues.

Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140 histoires vécues.

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Séance de bronzage sur l'Isara. Les femmes, et les hommes de repos profitent du soleil.

Séance de bronzage sur l'Isara.
Séance de bronzage sur l'Isara. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />Séance de bronzage sur l'Isara. Les femmes, et les hommes de repos profitent du soleil.

Que faire de mieux, pendant les heures de repos?

ÏÏ faut compenser les longues périodes passées dans les entrailles de la machine, où l'air devient de moins en moins respirable au fil du temps, à cause de la chaleur, des odeurs de fuel, de graisse sans compter le bruit assourdissant.

Cette vie dans la machine est tellement reconnue néfaste que, tout le personnel machine touche en plus de ses rations de nourriture, des boîtes de lait concentrés, et des fruits frais, supplément auxquels le personnel pont n'a pas droit.

Preuve que nous souffrons plus qu'eux.

 

Du temps de Radio Bourgogne Composants

Acceuil à Paris pour un salon des composants. Que choisir parmi toutes ces nouveautés ?

Acceuil à Paris pour un salon des composants.
Acceuil à Paris pour un salon des composants. 
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Du temps de Radio Bourgogne Composants

- Ce client qui m'expliqua qu'il se faisait faire des massages du dos chez un spécialiste avec des appareils électroniques. Pendant ma séance m'expliqua t-il, j'ai regardé dans l'armoire où se trouvait tout l'appareillage. J'ai relevé les différents composants pour que vous me les vendiez afin que je le fabrique moi-même. Cela me ferait économiser le prix des séances trop élevées à mon goût. Devant mon refus de me prêter à sa combine, il porta plainte contre moi à "La défense du consommateur" pour refus de vente.
En effet, quelque temps après, une charmante dame de l'association vint me voir pour me demander des explications suite à cette fameuse plainte.
Je lui expliquai calmement que le matériel demandé, bien que vendu par des boutiques comme la mienne n'était pas homologué pour la médecine et, vu les descriptions de ce client, on ne posait pas des électrodes dans le dos des patients venant d'un appareil branché directement sur le secteur. Cette personne devait avoir obligatoirement oublié un détail qui m'aurait rendu responsable en cas d'accident survenu suite à la fabrication de l'appareil.
Mon récit détaillé eut l'air d'être convaincant car, l'inspectrice se mît entièrement de mon côté, me remerciant même d'avoir peut-être sauvé une vie.
Je ne revis jamais ce client, mais qu'importe. Je n'avais pas besoin d'individus de ce genre.
- Du temps de la gloire des jeux de lumière, un jeune client entra et, jetant un morceau de câble électrique sur mon comptoir, me demanda combien il pouvait faire passer d'ampères car, m'expliqua t-il, il voulait se faire une rampe lumineuse avec plusieurs ampoules. Le détail qu'il me demanda était vital pour la suite de son opération. Bon prince, je commençai à lui expliquer les préliminaires de la loi d'homs, sur la tension, la puissance et l'ampérage d'un circuit, mais il m'arrêta tout de suite.
-"Pas le peine de m'expliquer tout cela m'sieur, j'ai mon C.A.P. d'électricien.
Je n'en croyais pas mes oreilles.
-« Comment, avec un C.A.P.; tu ne sais pas combien d'ampères tu peux faire passer dans ce câble de quatre millimètres de diamètre ».
Il avait l'air tout penaud devant moi.
-« Mais m'sieur, on ne me l'a jamais appris, on nous expliquait juste que du câble de 1,5 m/m servait pour l'éclairage, le 2,5 pour les prises de courant, et le 4 pour les machines outils sur du trois cent quatre vingt volts. »
Pauvre France, alors que de mon temps, rien que pour l'examen d'entrée dans un collège pour apprendre l'électricité, si vous ne saviez pas ces choses préliminaires, vous étiez exclus à tout jamais. Les choses ont bien changé.
- Ce cibiste qui, dans son ménage piochait dans la tirelire loisirs pour s'acheter du matériel Ci-Bi, sa femme qui me téléphonait en douce pour me faire refuser la vente pour ainsi sauver le couple.
- Cet autre client qui, quelque temps auparavant m'avait acheté ving tcinq mètres de câble pour installer sur son toit une antenne de Ci-Bi afin de communiquer, grâce à un poste puissant, avec presque toute la région, revint un beau jour dans ma boutique en colère avec le câble sous le bras disant que je lui avais vendu de la merde car, seulement deux jours après la pose de son antenne sur son toit, il ne pouvait plus recevoir personne.
Tout cela en présence d'autres clients. Ma bonne réputation de commerçant était en jeu. Je ramassais calmement le câble et l'examinais centimètre par centimètre.
Au bout de quelques mètres seulement, je tombais sur un clou, planté dans la gaine traversant le fil de part en part.
Montrant ma découverte au client qui avait vu comme moi, il se calma d'un coup.
Il réfléchissait à voix haute.
-« Voyons, ce bout là sort de chez moi par la porte-fenêtre du deuxième, tourne pour grimper au grenier, et... passe quelques mètres sur mon mur de côte a proximité du voisin avant de monter sur mon toit. Ça y est, j'ai compris, c'est ce fumier de voisin qui est certainement gêné car je dois passer dans sa télé*. Pour se venger, la nuit avec une échelle, il a dû enfoncer ce clou dans mon câble pour faire un court-circuit dans mon installation ».
L'inspecteur Colombo d'un jour avait trouvé la cause. Il se confondit en excuses que j'acceptais volontiers.
Ce fut par la suite un client fidèle que je conservais jusqu'à la fermeture de ma boutique.

*Il arrivait parfois que des téléviseurs appelés « télés poubelles » dans notre jargon cibiste, situées dans le voisinage de nos antennes fixes captaient par interférence le son de nos émetteurs-récepteurs gênant ainsi le téléspectateur.


- Un autre souvenir également suite aux interférences de nos émetteurs-récepteurs.
Un jour, une proche voisine me téléphona pour me dire ceci;
-"Monsieur, je dois vous dire que vous passez dans mon électrophone lorsque vous vous servez de votre poste de Ci-Bi.
En effet, quand je mets un disque de Johnny Halliday par exemple, mon appareil étant stéréophonique, j'ai la voix de Johnny dans le haut-parleur gauche, et vous dans le droit. C'est très désagréable.
Elle n'avait pas l'air trop en colère, je risquai une blague.
-"Je vais apprendre le chant, comme cela je pourrai vous séduire en chansons^.
Elle ne le prit pas trop mal. En riant, elle m'expliqua que son ami était cibiste et qu'elle était consciente du problème.
Je lui conseillai de passer à la boutique pour que je lui donne un filtre qui, branché suivant mes explications résoudrait le petit souci qui la préoccupait.
La Ci-Bi était vraiment un événement national pour l'époque. Un jour, dans la boutique, je reçus la visite d'une équipe de télévision de FR3 et, pendant un petit quart d'heure, je répondais consciencieusement aux questions posées par le journaliste sous le regard d'une caméra. Plus tard, ce reportage fut retransmis à la France entière pour expliquer le phénomène Ci-Bi.

Navarro en jupon

Au voleur
Les midis en semaine dans ma boutique, je restais ouvert pour que les collégiens puissent venir se fournir en composants.
Un midi donc, deux jeunes entrèrent. Pendant que l'un d'eux me posait des questions sur un soi-disant montage à faire en kit, je ne pus voir le deuxième hors de mon champ visuel. Nous étions à cette époque encore en bas, habitant derrière la boutique. Ma femme, dans la salle à manger, silencieuse, observait machinalement les deux clients. Je terminai mes explications à mon interlocuteur et les jeunes s'apprêtaient à me quitter, lorsque ma femme fit irruption dans la boutique et d'un pas décidé se dirigea vers un des collégiens, celui-là justement que je ne voyais pas pendant que je servais son camarade.
D'un geste brusque, elle lui ouvrit son vêtement et en extirpa un objet qu'il avait eu tout le temps de dérober pendant que je discutais avec son collègue.
Il s'agissait d'un transformateur basse tension pour, me raconta-il, plus tard, alimenter un circuit de télécommande.
Ma femme, discrète avait tout vu grâce à une glace murale dans la pièce à côté. Plus surpris que fâché, je renvoyai les deux individus avec une simple engueulade. Ils furent trop contents de s'en tirer à si bon compte.
L'histoire se serait bien arrêtée là mais, quelques jours plus tard, le surveillant du collège de mes deux chapardeurs vint chez moi faire un achat,
Je lui fis part de mon infortune. Lui par contre ne voulut pas fermer les yeux car, me raconta t-il, des vols répétés avaient lieu au collège et il voulait bien faire cesser cela. Il me conseilla donc, sans porter plainte, de lui désigner les coupables. Devant mon incapacité à le renseigner sur les auteurs du vol, il me promit de revenir avec tout le fichier des individus susceptibles d'avoir commis le larcin. C'est ainsi que, plus tard, devant une centaine de fiches avec photos, j'essayai de reconnaître mes deux voyous. Après beaucoup d'hésitations, je lui montrai deux têtes. Il n'eut pas l'air étonné de mon choix.
J'appris plus tard que les deux élèves que j'avais désignés avaient été renvoyés du collège. ils n'en étaient pas à leur premier coup, sévissant dans pas mal de boutiques avec toujours le même procédé. Pendant que l'un d'eux intéressait le vendeur avec des questions banales, F autre faisait main basse sur tout ce qui était à sa portée.
Le plus écœurant de l'histoire était que les deux voleurs venaient de familles aisées. Pour le premier, son père était un grand garagiste bien connu sur Orléans, tandis que le second, était fils de magistrat.

On ne se moque pas des gens de couleur

Pratiquement tous les matins, en ouvrant la boutique, je mettais ma station Ci-Bi en route pour, entre deux clients, discuter avec tous les amis sur la fréquence. Ils étaient de plus en plus nombreux car, ma dizaine de postes vendus par jour augmentait d'autant le parc des dialoguistes.
Un beau matin donc, jetais en conversation avec Nelly 45* qui me raconta entre autre chose sans importance qu'elle avait un nouveau voisin, un noir, et de me raconter:
-« Tu le verrais Maurice, il est charmant. Pour rire, je le traite de tous les noms pour voir, mais rien n'j fait, il rigole de toutes mes blagues. Je le traite pourtant de:
Boule de neige, tas de charbon, boule de suif, blanche neige, il se marre encore plus à chaque fois. Il est vraiment extraordinaire.
Toi qui a navigué Maurice, qu'est-ce que tu crois que je pourrais lui dire pour le fâcher un peu? Pour rire bien sûr, il voit bien que je ne l'insulte pas, sinon je ne me permettrais pas ».
J'avais beaucoup navigué en effet, et je savais le mot qui le blesserait peut-être, mais toujours pour rire, entendons nous bien.
Je lui lançai;
-« Tu n'as qu'à le traiter de 'museau bleu', tu verras bien ».
Elle me remercia sans y croire, et nous en restions là.
La semaine d'après, elle fut la première sur ia fréquence. A peine me dit-elle bonjour qu'elle me lança:
-« Je te retiens Maurice, avec ta connerie, mon voisin m'a fait la gueule pendant deux jours mais je n'ai toujours pas compris pourquoi ».
Au début du siècle dernier, dans les bandes dessinées, la couleur n'existait pas encore. Pour différencier les hommes blancs des noirs dans les histoires, les auteurs rajoutaient aux personnages noirs une partie grise autour de la bouche. Voyez « les Simpsons », sur Canal plus. Mettez votre téléviseur en noir et blanc pendant la diffusion de ce programme, vous verrez!
Donc, ce cher voisin noir n'avait pas apprécié qu'on le compare à ses lointains ancêtres, et il s'était vexé.
Son intelligence prit le dessus malgré tout car, sa colère passée, il redevint ami avec sa voisine qui lui promit par contre de ne plus jamais se moquer de lui, même pour rigoler.

* L'indicatif a été volontairement changé pour éviter d'éventuelles poursuites.

 

Forêts de mâts, de tuyaux divers, paysage familier dès que lon sort dehors.

Forêts de mâts, de tuyaux divers, paysage familier dès que lon sort...
Forêts de mâts, de tuyaux divers, paysage familier dès que lon sort... 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />Forêts de mâts, de tuyaux divers, paysage familier dès que l'on sort dehors.

Où sont les maisons, les boutiques, les gens, la foule, les voitures, les rues, les arbres, enfin tout ce qui fait une vie à terre?

Pendant près de trente jours, voici notre univers visuel dès que nous mettons le nez dehors.

Huit années passées dans cette ambiance m'ont fait comprendre bien des choses.

La camaraderie   : Car si en plus on se fait la tête entres collègues, ce n'est plus une vie.

La patience         : De longues semaines sans nouvelles des siens, il faut tenir le coup.

La gentillesse    : Quand un camarade vous dit qu'il a peur de ne pas tenir le coup, s'avoir l'épauler, l'écouter, lui redonner le moral, parfois on ne comprend pas à temps, et c'est le drame. (Voir les suicidés)

 

Les quatre épouses embarquées pour un voyage: Officier machine, bosco, l'auteur, Radio.

Epouses embarquées pour un voyage: Of. machine, bosco, auteur, radio.
Epouses embarquées pour un voyage: Of. machine, bosco, auteur, radio. 
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Les quatre épouses embarquées pour un voyage: Officier machine, bosco, l'auteur, Radio.

A défaut du dernier salon où l’on cause, ces dames se réunissent sur un pont extérieur, légèrement abrité de la brise toujours présente en haute mer.

n ne manque que le parasol et le garçon pour apporter les boissons fraîches.

Quand le temps ne permet pas ces petites causeries à l'air libre, on se réunit à tour de rôle chez une telle aujourd'hui, et telle autre demain.

Même pour des personnes ne se connaissant pas pratiquement avant rembarquement, il y a toujours de l'intérêt à discuter de choses et d'autres, sur leurs régions respectives, leurs précédents voyages avec une telle, des échanges de recettes de cuisines, des trucs et astuces en tout genre, inconnus pour certaines, entendus par d'autres, confirmés par celle-ci.

Les motifs de conversation de manquent pas, et l'entente est toujours parfaite.

 

 

Un soir de noël à bord du Magdala .

Un soir de noël à bord du Magdala .
Un soir de noël à bord du Magdala . 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />Un soir de noël à bord du Magdala .

Pour tuer l'ennui des traversées monotones, tous les prétextes étaient bons pour faire la fête. Il ne se passait pas un soir où tout le monde était invité au bar pour un anniversaire, un pot du Commandant, une promotion d'un matelot, d'un graisseur, la naissance du petit dernier d'un tel prévenu par radio, passage de la ligne pour les nouveaux etc, etc....

Alors, quand en plus les fêtes du calendrier nous arrivaient, il fallait en profiter.

Noël, jour de l'An, 14 juillet...

Dans ces bonnes occasions, les petits plats étaient mis dans les grands. En plus d'un repas de roi, le bateau était en fête, les salles à manger décorées, le Champagne coulait à flot. La sono du bar diffusait les derniers succès, tout le monde s'amusait vraiment.

Ici, je suis tout heureux d'être dans les bras de la femme d'un officier machine qui, toute une partie de la soirée voulut bien perdre son temps pour essayer de m'apprendre à danser. A l'extrême gauche, le Commandant du Magdala , en grande conversation, tandis que figure d'avril, le graisseur chargé du ramonage se marre pour je ne sais plus quelle raison.

 

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