blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

mauricelemarin

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140  histoires vécues.

Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140 histoires vécues.

Blog dans la catégorie :
Voyages

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

mauricelemarin

Tous les volontaires pour la promenade descendent un à un.

Tous les volontaires pour la promenade descendent un à un.
Tous les volontaires pour la promenade descendent un à un. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />

Tous les volontaires pour la promenade descendent un à un.

 

           Ce n'est qu'au dernier arrivé bien installé, que nous pourrons enfin nous éloigner pour le petit tour, tout en restant à vue du " Gros".

Nous naviguions à vue, car à cette époque, pas de radio portative, d'émetteur-récepteur, encore moins de téléphone portable pour communiquer entre le gros et le petit bateau.

 

En route pour un petit tour sur une mer d'huile.

En route pour un petit tour sur une mer d'huile.
En route pour un petit tour sur une mer d'huile. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />

En route pour un petit tour sur une mer d'huile.

 

          Toutes les conditions étaient réunies pour cette petite balade.

-   Beau temps.

-   Mer d'huile.

-   Plusieurs heures d'attente.

-   Du personnel disponible pour encadrer les nouveaux à ce genre de manœuvre.

-   Chaque novice, pour son premier voyage, aura droit à cet exercice.

 

Une petite visite d'amitié sur un bateau de la même société, la Shell.

Une petite visite d'amitié sur un bateau de la même société, la Shell.
Une petite visite d'amitié sur un bateau de la même société, la Shell. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" /> Une petite visite d'amitié sur un bateau de la même société, la Shell.

 

 Pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour rendre utile la balade?

Un navire, attendant une place à quai comme nous, de la même société, contacté par radio avant notre départ attend notre visite d'amitié.

Une fois arrivé sur le bateau, il sera temps de rassurer nos collègues en contactant le radio de notre navire, pour dire que tout se passe bien et que nous rentrerons pour telle heure.

Far rapport à la vue précédente, la mer est légèrement agitée, mais personne ne s'en plaint.

Dans un petit quart-d'heure nous serons sur le bateau ami.

 

II faut rentrer à notre bord, la nuit commence à tomber.

II faut rentrer à notre bord, la nuit commence à tomber.
II faut rentrer à notre bord, la nuit commence à tomber. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />

II faut rentrer à notre bord, la nuit commence à tomber.

 

          La promenade se termine, nous avons pris congé de nos amis qui ont eu la politesse de nous accueillir, à titre de revanche, car qui sait, une autre fois ce sera le contraire.

Depuis l'instant où le Commandant donnait l'ordre de faire cet exercice, et le retour à notre bord, chaloupe remontée et tout le monde remis de cette excursion improvisée, il s'est bien écoulé cinq heures.

Pour ceux dont c'était la première fois, que de bons souvenirs à se remémorer plus tard.

Plus souvent aussi, lors d'une attente à quai, il n'était pas rare de voir tout le personnel libre s'adonner à la pêche.

Nous demandions au chef cuistot de nous préparer des appâts, et c'était presque un concours, pour savoir lequel de la bande allait faire les plus belles prises qui, les jours suivants, amélioreraient l'ordinaire.

Dans ces cas là, il n'y avait pas de hiérarchie, et le mousse côtoyait sans contrainte le chef mécanicien ou le second capitaine.

C'était vraiment des moments de détente pour tout le monde, mais dès que le radio recevait un ordre de la Capitainerie du port pour tel ou tel emplacement, chacun pliait ses gaules, et la vraie vie de marin reprenait le dessus.

La récré était finie, chacun à son poste.

 

Le courrier à la mer, aux Comores.

Le courrier à la mer, aux Comores.
Le courrier à la mer, aux Comores. 
<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />

Le courrier à la mer, aux Comores.

Sur un cargo ou un pétrolier au long court, le courrier se faisait rare.

Il fallait profiter des escales programmées pour la nourriture, la relève d'équipage ou le mazoutage (faire le plein de carburant pour la machine) pour espérer que l'agent de la compagnie à terre ait reçu à temps le courrier nous étant destiné.

En contrepartie/ il prenait le nôtre, que nous avions eu tout le temps d'écrire, et le transmettait à la poste qui l'acheminait normalement à nos familles, quelque soit le pays traversé.

Cela faisait partie des attributions de tout agent de la société.

Par contre, pour le voyage France/Golfe-persique qui durait trente jours, quand rien n'était prévu d'officiel, au large des Comores, pratiquement à mi-chemin de notre traversée, devant la Capitale Moroni, nous usions d'un procédé vieux comme le monde :

Le courrier à la mer.

Explication en quelques vues.

 

Minibluff the card game

Hotels