mauricelemarin
Et l'on repart pour un tour, pour revenir à nouveau dans deux mois.
Et l'on repart pour un tour, pour revenir à nouveau dans deux mois. |
Et l'on repart pour un tour, pour revenir à nouveau dans deux mois.
Voila, la boucle est bouclée, il faut maintenant faire ce qu'on l’on appelle dégazer le navire, à savoir, supprimer les résidus de vapeur nocives dans toutes les cuves, à grande forces de lessivages des parois.
Car, le navire est maintenant une bombe flottante, tous les connaisseurs en carburant vous diront qu'un bidon d'essence vide est plus dangereux qu'un bidon plein. (En effet, les vapeurs sont plus explosives que le carburant lui-même). Si cela est valable pour une contenance de deux litres, imaginez un bidon de cent soixante mètres de longs et trente deux de large,
Sur les 33000 tonnes, ce travail était entièrement manuel, les vues suivantes vont vous expliquer la procédure.
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Une fois en mer, les matelots sortent les flexibles de dégazage.
En mer, on sort les flexibles de dégazage... |
Une fois en mer, les matelots sortent les flexibles de dégazage.
Les flexibles sont les tuyaux qui, branchés sur des canalisations de vapeur vont envoyer sous pression de l'eau bouillante dans chaque cuve ayant contenu le chargement de pétrole, par les ouvertures spécialement conçues pour cela.
Par la suite, toutes ces eaux usées seront canalisées dans une cuve spéciale ou, par un additif de produit chimique, et après une longue décantation, le tout, inoffensif, sera versé à la mer sans aucun risque pour la flore.
On appelle dégazage sauvage, le fait de vider en mer les résidus des cuves qui n'auront pas été traitées dans la soute de décantation.
Cette manœuvre, très fortement condamnable, fait faire des économies et gagner du temps à des Commandants peu scrupuleux des lois.
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Le dégazage est terminé, on contrôle la toxicité de l'air dans les tanks avant d'y descendre.
Le dégazage est terminé, on contrôle la toxicité de l'air... |
Le dégazage est terminé, on contrôle la toxicité de l'air dans les tanks avant d'y descendre.
L'envoi de vapeur dans les soutes n'est que la première opération du dégazage. Dès que l'appareil de contrôle ne signale aucun danger pour l'homme, les matelots descendent à tour de rôle pour fignoler le travail, à savoir le lessivage des parties des parois n'ayant pas été atteintes par le jet des flexibles, et inspecter les fissures, les cassures éventuelles, car à chaque tempête ou simplement par mauvais temps, les torsions sur les panneaux de cuves dans le fond du navire sont considérables.
Ce n'est que lorsque toutes ces vérifications seront effectuées, et contrôlées par le bosco, supervisées par le Second capitaine, que l’on pourra enfin s'activer sur le pont pour gratter la rouille (en langage marin, ont dit piquer la rouille) et peindre toutes les parties métalliques afin que l'ensemble soit plus agréable à regarder à la prochaine escale, et surtout pour l'entretenir car, l'eau de mer est très corrosive.
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Le dégazage a bien été effectué, on "pique" la rouille sans risque.
Le dégazage a bien été effectué, on "pique" la rouille sans risque. |
Le dégazage a bien été effectué, on "pique" la rouille sans risque.
Voilà six matelots en plein travail sur le pont, soit avec des marteaux à piquer manuels, soit à air comprimé.
Nous apercevons également des pelles et des balais pour mettre la tôle à nu, puis par la suite, une autre équipe passera le minium avant la peinture définitive.
Pendant toutes ces opérations, on remarquera que les "trous d'homme'' sont verrouillés ouverts, afin de dissiper encore les dernières émanations de gaz indésirables.
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Malheureusement, très rarement, des accidents arrivent.
Malheureusement, très rarement, des accidents arrivent. |
L'étrave du navire abordeur a arraché la tôle sur plusieurs mètres.
Voici, en deux vues l'abordage de deux navires.
Le pétrolier a été percuté par un cargo qui est entré de plein fouet dans l'entrave. Par mauvais temps, sans radar II faut redoubler de prudence.
Sous le choc, les cuves explosèrent une à une et l'incendie ravagea rapidement le navire. De toute évidence, le bateau était chargé car, vide, les explosions auraient été plus violentes, le bateau aurait coulé en quelques secondes.
(Rappel des vues précédentes sur le danger d'un bidon vide et plein)
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