Décor classique de l'escale. Longs tuyaux argentés flexibles...

<link href="file:///C:UsersmauriceAppDataLocalTempmsohtml11clip_filelist.xml" rel="File-List" />Décor classique de l'escale. Longs tuyaux argentés flexibles servant au chargement.

Vue très explicite de pétroliers à quai, en phase de chargement,

A droite, ce bateau vient tout juste d'être branché pour recevoir ses 33000 tonnes de brut, tandis qu'à gauche, son chargement est presque terminé, car il est beaucoup plus enfoncé dans l'eau que son voisin.

Sur les cargos, quelquefois, nous chargions du liquide, mais d'un tout autre genre*.

 

*Voir dans le blog : Perte sèche d’un fut de cognac.

Nous allons rester douze heures à quai sous un soleil de plomb.

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Nous allons rester douze heures à quai sous un soleil de plomb.

A peine arrivés, la manœuvre d'accostage toute juste terminée, des hommes de terre viennent nous brancher les flexibles qui, en douze heures nous permettrons d'avoir à notre bord les 33000 tonnes de brut qui, dans moins de trente jours seront livrées en Europe.

Les flexibles sitôt branchés, le liquide coule à flots dans les cuves.

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Les flexibles sitôt branchés, le liquide coule à flots dans les cuves.

Quatre flexibles de diamètre 30 cm sont nécessaires pour assurer le chargement. Cette opération à lieu sur une île en fer*; pour preuve on distingue au loin, à environ deux kilomètres, la terre,  avec sur l'extrême gauche de la vue, la passerelle qui permet l'accès à l'appontement métallique.

Le débit des pompes du bord atteint 4000 tonnes par heure.

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Le débit des pompes du bord atteint 4000 tonnes par heure.

Afin d'éviter les problèmes de retards éventuels de la livraison du pétrole par ceux qui nous le livrent (pannes de pompes, grève du personnel), c'est le bord qui doit effectuer le travail de remplissage avec ses propres pompes.

De ce fait, en cas de retard, la terre n'était aucunement responsable, assurant par contrat le branchement des flexibles au bateau, grève ou pas grève.

C'était au commandant du bord d'assurer les dates de retour en Europe.

En effet, le prix était fonction de la livraison au jour dit, à tel endroit. Des pénalités de plusieurs millions de francs (anciens) par jour étaient demandées en cas de retard.

Vous dire si les machines nécessaires au chargement étaient vérifiées plutôt deux fois qu'une serait superflu.

Ma contribution n'était pas demandée pour ce travail, car les pompes se trouvant sur le pont étaient commandées par de la vapeur sous pression venant de la machine. Ce travail incombait donc aux graisseurs et à leur chef.

C'est presque fini, très enfoncés dans l'eau, nous partons bientôt .

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 C'est presque fini, très enfoncés dans l'eau, nous allons bientôt partir.

Voila, les douze heures sont presque terminées. Pratiquement au ras de l'eau, nous nous sommes enfoncés d'une bonne vingtaine de mètres. Rappelez-vous la vue N°4 de la page 34,  à notre arrivée,

Arrivée de jour, départ de nuit ou vice-versa; le trafic est assuré 24h/24.

De puissants projecteurs bien positionnés assurent une vue parfaite afin de ne pas ralentir le travail,

Les flexibles sont déjà débranchés par nos soins, nous n’attendons plus que le personnel de terre pour dégager notre bord et, dans moins d'une heure, nous ferons route vers l'Europe.