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Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140  histoires vécues.

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Entres deux dunes de sable gris, nous apercevons les chameaux d'une caravane de marchand.

Entres deux dunes de sable gris, nous apercevons les chameaux d'une ca
Entres deux dunes de sable gris, nous apercevons les chameaux d'une ca 
  Entres deux dunes de sable gris, nous apercevons les chameaux d'une caravane de marchand.

         En France ou en Europe, en remontant une rivière, ou un canal sur une péniche, nous apercevrons au mieux, des biches, des lapins, à la rigueur des sangliers, mais jamais comme ici des chameaux, avec en prime le bédouin qui regarde passer le convoi.

L'exemple flagrant que cette traversée n'est pas sans risques, est que les baleinières de sauvetages sont débâchées et prêtes à êtres glissées à l'eau en cas soit d'avaries propres à notre bord, soit de collision avec un autre navire.

 

Les grands travaux entrepris dans le canal font reculer les berges de plusieurs mètres par an.

Les grands travaux entrepris dans le canal font reculer les berges...
Les grands travaux entrepris dans le canal font reculer les berges... 

Les grands travaux entrepris dans le canal font reculer les berges de plusieurs mètres par an.

       L'argent récolté chaque année sert entre autre à de grands travaux de réfections du canal

Ainsi, les berges sont reculées de plusieurs mètres par an.

Sur cette vue, au fond à gauche, des bateaux viennent charger des monticules de sable retirés tonne par tonne du fond de l'eau.

A l'extrême gauche, les baraquements de chantier pour les ouvriers qui restaient plusieurs semaines en plein désert.

 

 

Nous arrivons à Suez, les canotiers embarqués à Port Saïd portent les aussières à terre.

Nous arrivons à Suez, les canotiers embarqués à Port Saïd portent...
Nous arrivons à Suez, les canotiers embarqués à Port Saïd portent... 
  Nous arrivons à Suez, les canotiers embarqués à Port Saïd portent les aussières à terre.

     C'est terminé, voila dix sept heures que nous sommes partis de Port Saïd, les ouvriers de terre que nous avons embarqués au départ vont nous quitter avec le matériel leur appartenant. Ils prendront le prochain convoi descendant pour regagner leur foyer.

     Imaginez, dix sept heures au lieu de trente jours en passant par le Cap de bonne Espérance, cela nous aurait coûté des milliers de fois plus cher.

 

Le Golfe Persique

 
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Le golfe Persique

La France, la Méditerranée, le canal de Suez, nous voici maintenant au golfe Persique ou, en six vues, nous allons découvrir un chargement complet d'un 33000 tonnes, qui n'aura duré pas plus de 12 heures.

Pour ne pas perdre de temps, pendant le chargement, le Maître-d'hôtel et le cuistot vont à terre pour remplir les cambuses de nourriture, tandis que le chef mécanicien fait le plein de carburant (3000 tonnes de fuel lourd),

Pour le Magdala, il fallait compter 80 tonnes de fuel pour 24 heures de marche (eh oui!).

3000 tonnes divisées par 80 nous donne 37,5 jours de navigation sans avoir à faire le plein.

Comme au pire, la plus grande traversée France/Golfe ne dépassait jamais 30 jours, nous étions donc sûrs de ne jamais tomber en panne sèche, même en supposant que nous ne pourrions jamais faire un plein en cours de route.

 

L'IIe en fer de Mena El Ahmadi, au golfe Persique.

L'IIe en fer de Mena El Ahmadi, au golfe Persique.
L'IIe en fer de Mena El Ahmadi, au golfe Persique. 

L'IIe en fer de Mena El Ahmadi, au golfe Persique.

Vue-type de ce que l'on appelle une île en fer. Les ports, bien que considérables/ n'avaient pas de fond aussi Important que le tirant d'eau des navires modernes. C'est pourquoi ces îles, construites assez loin des côtes, permettent le chargement et le déchargement de gros tonnages.

Il faut savoir que la tolérance pour un fond marin acceptant un navire est de deux mètres de plus que la partie la plus basse du bateau. C'est-à-dire qu'un pétrolier de 33 000 tonnes comme le Chaumont que nous sommes en train de suivre a, chargé, un tirant d'eau de douze mètres. On tolérera donc deux mètres de plus, soit quatorze mètres de fond minimum pour ce navire.

Cette tolérance de sécurité est demandée pour que les manœuvres d'arrivée et de départ se passent sans encombre. Car, à chaque demande de mouvement de l'hélice, le remous ainsi occasionné faisait remonter à la surface de l'eau, de la vase, de la boue ou toute autre chose indésirable dans un port.

Il faut multiplier par trois ces chiffres quand il s'agit d'un pétrolier de 240 000 tonnes comme le Magdala par exemple.

Le seul cas où un "gros" peut aller s'amarrer à quai dans un port classique, c'est pour les réparations annuelles, car dans ce cas, il est entièrement vidé de son chargement, déballasté de tout surplus et amené par des remorqueurs sur un appontement spécial dit de réparations.

On remarque la passerelle, également métallique, qui relie la terre ferme à l'île artificielle pour que la liaison s'effectue: Vivres, équipes de dockers, autorités portuaires, chantiers de réparations, relève d'équipages...

 

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