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Une partie de ma vie de marin de commerce racontée en 140  histoires vécues.

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Tout autour de nous la mer, pendant 30 jours.

Tout autour autour de nous, la mer, pratiquement pendant 30 jours...
Tout autour autour de nous, la mer, pratiquement pendant 30 jours... 
  Autour de nous la mer, pratiquement pendant trente jours.

         Vue prise depuis l'extérieur de la cheminée du navire.

On distingue, sur l'aile gauche, (bâbord) un matelot en train d'arroser la passerelle du Commandant tandis qu'à droite (tribord), un autre semble prendre un bain de soleil.

Mer très belle, calme, entièrement contraire à la vue précédente.

Les deux caissons, situés de chaque coté près des baleinières contiennent les gilets de sauvetage.

Les quatre bouées fixées sur les rambardes des deux ponts, ne sont pas là pour faire bien mais, si quelqu'un aperçoit un homme tomber à la mer, il jette d'abord une des bouées, la plus proche de lui, le plus possible dans la direction du naufragé avant de donner l'alarme, le fameux cri qui glace tout le monde d'effroi quand il l'entend: "Un homme à la mer".

 

 

Sillage de la coque sur la mer...

Sillage de la coque sur la mer, au revoir la France.
Sillage de la coque sur la mer, au revoir la France. 
  Sillage de la coque sur la mer. 

Vue inverse de la précédente, car celle-ci est prise depuis le mat radar, dans ce que nous appelons toujours le "nid de pie".

 Cette position, pratiquement la plus haute accessible d'un navire, servait autrefois à scrute la mer pour détecter un éventuel obstacle devant nous.

L'apparition des radars a supprimé ce poste, mais les "nids de pie" existent toujours pour le marin acrobate qui s'y risque encore pour vérifier les supports des antennes radio.

On remarquera également les claires-voies d'aération des machines, dont certaines son ouvertes actuellement (beau temps oblige), mais qu'il fallait penser à refermer en cas de coup de tabac, pour ne pas que la machine soit inondée.

Les deux baleinières de sauvetage aussi de chaque côté du navire.

Avec les deux autres du pont milieu, cela en fait quatre.

Chacune d'elle est prévue pour contenir tout le personnel du navire.

Certains diront peut-être, pourquoi quatre, si une seule peut accueillir tout le monde ?  Je répondrais que, suivant l'endroit du sinistre, voie d'eau, incendie, à bâbord ou à tribord, tout 1e personnel irait évidemment du côté opposé au danger.

En situation normale, (mise à l'eau pour exercice, ou entretien normal) ces baleinières se mettaient à l'eau grâce à des treuils électriques. Mais tout était prévu, car même par manque de courant un treuil manuel actionné par un seul homme suffisait pour mettre les canots à l'eau.

D'ailleurs, des vues suivantes vont feront voir justement un exercice de mise à l'eau des canots de sauvetage.

 

Le canal de Suez.

Le canal de Suez.(Cliquez une fois pour agrandir)
Le canal de Suez.(Cliquez une fois pour agrandir) 
  Le canal de Suez.

Le commentaire est dans la vue, rien à ajouter, sinon qu'en six vues, nous allons naviguer ensemble sur ce fameux canal de  Suez.

          Caractéristiques du canal:

-   Longueur 161 Km

-   Largeur 150 m

-   Inauguré en 1861, par l'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III

-   Il fallait 17 heures pour le traverser, à une vitesse de 14 Km /H (environ huit nœuds).

Si on compte bien 17 heures à 14 Km/h, cela fait 238 km, alors que la longueur n'est que de 161 Km. Les 5 ou 6 heures de trop, sont les heures d'attente au beau milieu du canal, pour laisse passer le convoi parti de l'autre côté, pratiquement en même temps que nous.

Le premier train de navires qui arrive le premier au milieu du trajet se range dans une dérivation creusée à coté du chemin habituel, et regarde passer les autres.

Le canal se passait indifféremment de jour comme de nuit.

C'est pourquoi, tous les navires devant passer par le canal, se devaient de posséder ce que l'on appelait le "feu de Suez", puissant projecteur d'une puissance de 10000 watts qui servait pour éclairer les berges, lorsque l'on faisait la traversée de nuit.

De mon temps de navigation le canal était fermé, mais je me souviens d'avoir utilisé ce projecteur, sur un cargo, en remontant la Seine jusqu'à Rouen.

 

Amarrage à Port-Saïd, dans l'attente du départ d'un convoi.

Amarrage à Port-Saïd, dans l'attente du départ d'un convoi.
Amarrage à Port-Saïd, dans l'attente du départ d'un convoi. 

Amarrage à Port-Saïd, dans l'attente du départ d'un convoi.

Les bateaux ne passaient pas individuellement le canal, il fallait en attendre une bonne vingtaine avant de constituer un convoi. Dix minimum si le temps d'attente excédait le temps de traversée, c'est- à-dire plus de dix sept heures (question de rendement et de gros sous).

Le prix pour traverser le canal était fonction du tonnage du navire. Dans les années 60, un 33 000 tonnes, allège devait débourser 35 000 F alors qu'au retour du Golfe, cuves pleines, 80 000F lui était demandé pour redescendre le canal, (Expliquerles berges sapées entre allège et plein).

On pourrait être surpris par le prix élevé de la traversée, mais quand on pense que le canal évite de passer par le Cap, et fait gagner près de 30 jours de mer, avec ce que cela impose comme frais, on se dit qu'en fin de compte, le prix demandé n'est qu'une partie infime de ce qu'aurait coûté le grand tour.

Quand on pense que depuis son ouverture, plus de 500 000 navires de tous tonnages et de toutes sortes l’ont emprunté, (pointage effectué en 1960) ce sont des sommes considérables qui ont été amassées.

Chaque année, le canal était drainé, élargi, ses rives cimentées, les croisements rendus possibles grâce à des dérivations.

Les derniers temps avant sa fermeture, sur dix navires empruntant le canal, huit étaient des pétroliers, au point que l'on a pu dire que ce passage était le thermomètre du marché du pétrole.

La vitesse était fixée à 14 Km / heure, aussi bien pour la sécurité entre bateaux que pour la sauvegarde de l'état des berges. Une traversée ne dure que 17 heures.

Presque partout le canal a une largeur de 150 mètres, mais son profil de trapèze n'autorise aux bateaux qu'une largeur de 30 mètres, et une longueur de 225 mètres pour tenir compte des courbes.

Le canal fut fermé avant les années 60 et, à cette époque, seuls les pétroliers de 33 000 tonnes pouvaient l'emprunter. Dans les années 70, la taille des navires augmentant, il n'aurait pas été possible aux nouveaux tankers de passer le canal, avec par exemple le Magdala qui, avec ses 240 000 tonnes de port en lourd, avait comme dimension plus de 50 mètres de large, 48 mètres de tirant d'eau et presque un demi-kilomètre de longueur.

Au fond, légèrement sur la droite, la célèbre bâtisse, siège de la société Universelle du Canal de Suez.

 

Les navires, séparés des autres de 1400 mètres, descendent lentement vers Suez.

Les navires, séparés des autres de 1400 mètres, descendent ....
Les navires, séparés des autres de 1400 mètres, descendent .... 
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  Les navires, séparés des autres de 1400 mètres, descendent lentement vers Suez.

         Traversée tranquille, en apparence sur le pont, mais tout le monde est à son poste, car ce n'est pas le moment d'avoir une avarie grave à bord, qui gênerait le trafic.

D'ailleurs, des remorqueurs sillonnent sans arrêt les convois pour venir au secours de quiconque demanderait de l'aide.

 

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