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Ma vie de marin de commerce (Le concours de jets d'olives)
Attention, classé X Le concours de jets d'olives
Ile de
Dès que la mère Paula apprenait par la capitainerie du port qu'un bateau français était prévu tel jour, elle affichait à la vitrine de son bar: "Ce soir on ferme". Les habitués comprenaient que dame Paula voulait s'offrir une petite soirée privée arec ses amis français de la métropole.
Une légende cette mère Paula, dans les années cinquante, elle fut la vedette féminine d'un film tourné avec Eddie Constantine, "Cargo pour
Mais revenons à cette soirée privée, elle vaut le coup d'être contée. L'ambiance était assurée par plusieurs verres de punch et des caresses de serveuses peu farouches.
De toutes les scènes d'orgie qui s'y passaient, c'est celle-ci que j'ai retenue :
- "Le concours de jets d'olives".
Les serveuses, complètement nues sur une table, en levrette. On leur introduisait des olives dans l'anus (une à la fois), ensuite on leur faisait respirer du poivre, et au moment où ces demoiselles allaient éternuer, on leur pinçait le nez, et la réaction faisant, il se produisait ce qui devait arriver, les olives étaient éjectées avec force. Chaque homme avait sa "pouliche", et les paris allaient bon train.
La mère Paula, qui depuis bien longtemps ne pouvait plus participer à ces amusements, faisait l'arbitre et comptait les points.
Quelques conseils pour les malins qui voudraient tenter la chose.
Prenez des olives vertes, elles sont plus consistantes que les noires, donc elles iront plus vite et plus loin.
Attention à l'alimentation des "joueuses", car une nourriture trop grasse sera une cause d'accident de parcours. Nous faisons un concours de jets d'olives, pas un concours de pets foireux.
A vos marques, prêts ? Partez, et bonne chance !
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Ma vie de marin de commerce (Fin de cette première partie)
Fin de cette première partie, soixante-huit histoires plus vraies les unes que les autres qui, je l'espère, vous auront fait rêver le temps de leur lecture.
Aucun nom propre n'a été cité, sauf celui de Mme Hippeau, mais reconnaissez, amis lecteurs, que le hasard fait bien les choses, car si cette femme avait épousé un M. Dupont, Durant ou Martin, cette histoire n'aurait pas eu raison d'être citée.
La recherche de tous ces souvenirs en entraînant d'autres, une deuxième partie fera bientôt suite.
Ma vie de marin de commerce (Deuxième partie)
Prologue
Drôle de milieu que celui de la marine, et pourtant, nous savons gré à Maurice Renard de nous avoir retranscrit, après plus de trente ans, toutes ces histoires "salées" qui n'ont aucune prétention édifiante et puritaine.
Ce blog est celui d'un homme qui a vécu et qui veut faire rire. Rien n'y est tragique dans le style, et pourtant, tout ce qui y est raconté est aussi divers que dans la vie toute entière.
Émouvant sans vouloir l'être, tel serait selon nous le style de l'auteur qui s'efface tout en racontant sa vie à bord.
Lecture conseillée aux dépressifs !
Hélène D. Correctrice.
Préface
Chose promise, chose dite. Dans cette suite, l'auteur a rassemblé quelques petites histoires toutes aussi cocasses qu'authentiques. Les récits nous sont contés avec autant de caractère que dans la première partie du blog. L'auteur nous fait partager ses moments les plus fous, les plus inattendus passés dans
Certains marins ont une femme dans chaque port, le narrateur a une histoire avec chacune d'elle, que ce soit à Madagascar, à Sydney ou à Rio de Janeiro. C'est avec autant d'humour, de vérité et de simplicité qu'il raconte sa vie au gré des escales, sur les plus grands Super-tankers.
De tout temps, la mer a brassé son lot de contes, de récits. Ici, l'auteur nous dévoile une partie de ces souvenirs passés à bord ; avec ses joies, ses orgies et ses surprises. Ils ont le goût salé et le piquant de l'eau de mer, mais c'est d'une vague qu'on les dévore. Au fil des débarquements et des relèves d'équipage, le récit a un parfum d'exotisme, de vahinés qui vous invitera à découvrir une autre vie, un autre homme.
Que vous dire de plus, sinon de vous souhaiter une bonne traversée pleine de plaisir et d'imprévu.
Bonne lecture. Alban Rudelin, élève à l'école de journalisme E.F.A.P. de Lille.
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Ma vie de marin de commerce (Départ de la deuxème partie)
Départ de la deuxième partie du blog
(Promesse tenue)
Orléans, Aout 2008
Comme annoncé dans le premier tome de mes souvenirs de marin, où une suite pouvait être envisagée, nous y voici.
En effet, soucieux d'apporter au lecteur un maximum d'histoires retrouvées dans le fond de ma mémoire, j'en avais suffisamment pour écrire un premier livre, mais voilà, un souvenir en rappelait un autre, puis un autre à nouveau, les récits se bousculaient dans ma tête, si bien que je me suis arrêté à un moment, pour construire le premier tome, me promettant d'écrire un deuxième si cela en valait la peine.
Ce premier livre terminé, un nombre quasiment similaire d'histoires me restait. Mettre tout dans le premier bouquin aurait grossi exagérément le volume, car il y a des normes de pages, de fabrication à respecter, donc j'ai décidé de faire le tome deux qui, à mon goût, est de la même trempe que le précédent, car c'est dans la même foulée que toutes ces histoires ont été écrites.
Voici donc la suite des souvenirs d'un marin, trente ans plus tard, racontés comme pour le premier tome, avec humour et vérité. L'auteur
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J'ai commencé a lire vos récits,et je me suis retrouvé quelques quarante cinq ans en arrière.N'ayant navigué que de 1962,comme novice,pour finir nettoyeur en 1968,sur des paquebots mixtes des M-Maritimes,vos récits mon rappelés quelques souvenir.Ayant fait l'Australie,l'extrème-orient,Madagascar,pas mal de ports que vous décrivez.J'ai mème pris l'autorail de la Pointe des Galets,à St Denis.Je vais continuer la lecture.Si vous aviez le bouquin,pourriez vous me passer vos coordonnées.En vous remerçiant par avance,recevez mes amitiés.georges.CLAUDE